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Portrait |
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COULAIS Jean Marcel 19/03/1958 - 13/08/2018 Poste : Entraineur
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[1] Lettre de motivation du 02/06/1992 |
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Nouvellement élu pour la saison 1992-1993, le président Jean-Paul GRANGIEN voulait se doter de moyens pour amener le club à l’étage supérieur. Cela commençait par la recherche d’un entraineur qui avait l’expérience du haut niveau. C’est en Septembre 1992 que Jean Marcel débarque au Stade Pascal Laporte avec son épouse Martine et son garçon Bastien âgé alors de deux ans et demi. Né à Toulon, dans cette ville où l’on ne vibre que pour le ballon ovale, il est normal qu’il tombe dans la marmite du RCéTé : le Racing Club Toulonnais dont son frère Philippe foulait déjà la pelouse de Mayol. Il commence en minime. En 1974, alors en cadet, il fait partie de l’équipe finaliste du championnat de France F.F.R. et de celle demi-finaliste du challenge cadet GAUDERMEN. En junior, il est deux fois demi-finaliste en championnat REICHEL en 1977 et 1978. En 1979, dans le championnat des équipes réserves national B, il est aussi demi-finaliste. Il commence à faire quelques apparitions en équipe première dès la saison 1977-1978 à l’âge de 20 ans pour être titulaire les saisons suivantes de1979-1980 à 1981-1982 souvent au poste de deuxième ligne. Aucun titre pendant cette période où le meilleur résultat est une demi-finale en challenge du Manoir. Le R.C. Toulon n’est pas à son meilleur niveau. L'inter-saison verra le passage de témoin entre André et Daniel Herrero au poste d'entraîneur. Une arrivée qui verra le départ de plusieurs joueurs (GUIBERT, ORSINI, FARRUGIA, BALDACCHINO...) vers le R.C. Hyères dont Jean Marcel et son frère Philippe qui y finira même sa carrière. Ce club, à 20 kms de Toulon évolue en Groupe B et est plein d’ambitions. Pour sa première saison, il accède au groupe A en étant battu en demi-finale par le P.U.C. Des saisons 1983-1984 à 1985-1986, il sera capitaine de l’équipe avec chaque année un 16e ou un 8e en championnat et une demi-finale de Coupe de France en 1984. L’U.S. Oyonnax le contacte au début de la saison1986-1987 pour qu’il devienne entraineur joueur. Cette saison se conclut par la perte du match de la montée en groupe B contre Villeneuve sur Lot. Étant opéré d’une hernie discale, il met en stand-by sa carrière de joueur pour se consacrer à celle d’entraineur. Celui qui "ne conçoit pas le rugby sans le gagner" mènera le club au groupe B de la première division, en 1988, après un succès 12 à 6 face à l’US Métro en 1/8ème de finale du championnat de France, mais est éliminé en quart de finale contre USSEL entrainé alors par l’ancien entraineur snuciste PICCARD. Pour la saison 1988-1989, il revient entraineur joueur et dispute un 16e de finale contre l’U.S. Tyrosse. La saison 1989-1990 se terminera contre Montpellier en 8e de finale mais surtout par son limogeage de son poste d'entraineur "plus que cavalier" dont il ne connaitra pas vraiment les réelles motivations. Il quitte Oyonnax pour rejoindre l'U.S. Nantua qui évolue en Honneur. À la fin de la saison 1991-1992, il présente sa candidature pour évoluer au Stade Nantais. Comme il le stipule dans sa lettre de motivation : "../.. À ce jour, j'aspire sportivement à retrouver un certain niveau et collaborer avec mon expérience, à faire avancer un club puisque d'un tempérament plus que compétiteur. ./.."[1] Avec le Stade Nantais, il remporte un 1/8ème de finale, 6 ans jour pour jour après celui remporté avec l'U.S. Oyonnax, face à l’US Métro Paris, permettant à Nantes d'avoir une équipe évoluant en Groupe B. Parallèlement à ses activités d'entraineur, il aura la gestion du club-house du S.N.U.C. où sa gouaille méditerranéenne était toujours bienveillante. |
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